Et que le vaste monde poursuive sa course folle ¤ Colum McCann

« Quand je vois trois oranges, je jongle, quand je vois deux tours, j’ai envie de passer de l’une à l’autre. » 1974, New York. Un matin qui pour nous restera gris, car les photos en noir et blanc sont les seules témoins. Phillipe Petit, funambule français se dresse sur un câble en acier qui relie les tours jumelles de feu le World Trade Center. Il marche. Il salue, s’ allonge sur le fil. Il retourne New York.

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C’est autour de cet évènement que Colum McCann fait danser ses personnages, prostituées du Bronx, mères de soldats, immigrants irlandais et le juge du funambule.

J’avais adoré Zoli, roman de McCann, et même si j’ai mis un peu de temps à accrocher ici, Et que le monde poursuive sa course folle m’a emmené à New York et a laissé l’odeur indélébile des trottoirs citadins et un sacré torticolis pour regarder l’homme qui marche entre les tours. Avec McCann, les touts petits personnages sont forts, se redressent, deviennent grands, deviennent piliers, il les relie, l’air de rien, pour souligner le fait que nous avons, absolument, besoin des autres.


Et que le vaste monde poursuive sa course folle (Let the Great World Spin) traduit par le (très très) talentueux Jean-Luc Piningre aux éditions Belfond.


AVT_Colum-McCann_5447Colum McCann est un nouvelliste et romancier né en Irlande en 1965.
Après des études de journalisme il travaille comme rédacteur pour l’Evening Herald.

À l’âge de 21 ans, il décide de se rendre aux États-Unis. Il parcourt ainsi 20 000 kilomètres à travers l’Amérique, multipliant les petits boulots. Il décide ensuite de partir vivre au Japon, avant de revenir aux États-Unis, à New York, où il vit aujourd’hui.

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