Ma mère a trouvé ce recueil dans une boîte à livre sur une plage l’été dernier: je l’ai enfin ouvert. Me voici donc plongée dans les nouvelles de Colm Tóibín, auteur irlandais que je découvre. Au programme neuf nouvelles où l’Irlande est très présente, mais aussi l’Espagne post-Franco, où Tóibín a vécu.
Expatriés, migrants, c’est la perte d’un parent qui souvent nous pousse à retrouver le pays natal. Trois nouvelles, fulgurantes, narrées à la première personne du singulier, cognent comme le journal intime d’un homme qui fait face au retour en Irlande écrit à un ancien amant, se souvient de la mort de sa mère ou de ses années chaudes et sensuelles dans des appartements de Barcelone où des hommes se caressent et se respirent.